La fiscalité du Plan d’Épargne Retraite (PER) représente un levier d’optimisation fiscale majeur pour les contribuables français. Au cœur de ce dispositif se trouve un mécanisme de déductibilité des versements volontaires du revenu imposable, encadré par des plafonds spécifiques. Ces plafonds, individualisés pour chaque membre du foyer fiscal, offrent des opportunités substantielles mais demeurent complexes à appréhender. Leur connaissance précise permet pourtant d’optimiser significativement sa stratégie d’épargne-retraite tout en réduisant sa pression fiscale immédiate. Décryptons ensemble les règles qui régissent ces plafonds, leur calcul pour chaque membre du foyer, et les stratégies pour les utiliser au mieux.
Fondements juridiques et principes des plafonds de déduction du PER
Le Plan d’Épargne Retraite, instauré par la loi PACTE du 22 mai 2019, a profondément transformé le paysage de l’épargne-retraite en France. Son attractivité repose largement sur un avantage fiscal majeur : la déductibilité des versements volontaires du revenu imposable, dans la limite de plafonds définis par le Code général des impôts.
Ces plafonds trouvent leur fondement juridique dans l’article 163 quatervicies du CGI. Ce texte pose le principe selon lequel chaque contribuable peut déduire de son revenu net global les versements effectués sur un PER, dans une limite annuelle précise. Cette limite constitue ce qu’on appelle communément l’enveloppe fiscale ou le plafond d’épargne retraite.
Le législateur a prévu un mécanisme particulier qui permet d’individualiser ces plafonds. En effet, contrairement à d’autres dispositifs fiscaux qui s’appliquent au niveau du foyer fiscal, les plafonds de déduction du PER sont déterminés membre par membre. Ainsi, chaque personne composant le foyer (contribuable, conjoint ou partenaire de PACS, et enfants à charge) dispose de son propre plafond, indépendamment des autres.
Cette individualisation répond à une logique de préparation personnelle de la retraite. Le système fiscal français reconnaît ainsi que chaque individu doit pouvoir constituer sa propre épargne-retraite, avec un avantage fiscal proportionné à ses revenus professionnels.
Autre principe fondamental : ces plafonds fonctionnent selon le mécanisme dit des disponibles fiscaux. Ce système ingénieux permet de cumuler les droits à déduction non utilisés des trois années précédentes. Cette disposition, prévue par l’article 163 quatervicies I-2 du CGI, vise à ne pas pénaliser les contribuables qui n’auraient pas exploité leur plafond certaines années.
La structure des plafonds en deux composantes
Pour bien comprendre le fonctionnement des plafonds, il faut saisir qu’ils se composent de deux éléments distincts :
- Le plafond annuel : calculé sur la base des revenus professionnels de l’année N-1
- Le disponible fiscal : constitué des droits non utilisés des trois années précédentes
Cette architecture à deux niveaux confère une grande souplesse au dispositif. Elle permet notamment d’effectuer des versements importants certaines années, par exemple lors de la perception d’un revenu exceptionnel ou en fin de carrière, quand la capacité d’épargne augmente.
Un autre aspect juridique fondamental concerne la mutualisation partielle des plafonds au sein du couple. Si chaque membre dispose bien de son plafond individuel, la jurisprudence administrative et la doctrine fiscale (BOI-IR-BASE-20-50-40) admettent qu’un époux ou partenaire de PACS puisse utiliser le disponible non employé de son conjoint, sous certaines conditions.
Ces principes généraux posés, il convient maintenant d’examiner précisément comment se calcule le plafond annuel pour chaque membre du foyer fiscal.
Calcul du plafond annuel pour chaque membre du foyer fiscal
Le calcul du plafond annuel de déduction constitue l’élément central du dispositif fiscal du PER. Pour chaque membre du foyer, ce plafond obéit à des règles distinctes selon sa situation professionnelle et la nature de ses revenus.
Pour les salariés et fonctionnaires
Pour un salarié ou un fonctionnaire, le plafond annuel se calcule selon la formule suivante : 10% des revenus d’activité professionnelle de l’année précédente, retenus dans la limite de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS).
En pratique, pour l’année 2023, avec un PASS fixé à 43 992 euros, le plafond maximum s’élève donc à 10% × (8 × 43 992), soit 35 193,60 euros.
Les revenus d’activité à prendre en compte sont définis par l’article 163 quatervicies II-1° du CGI. Ils comprennent :
- Le salaire net imposable (après déduction des cotisations sociales obligatoires)
- Les avantages en nature et primes diverses
- Les indemnités journalières de sécurité sociale
En revanche, sont exclus de cette base de calcul :
- Les revenus exceptionnels (prime de départ, indemnités de licenciement…)
- Les plus-values mobilières ou immobilières
- Les revenus fonciers ou de capitaux mobiliers
Pour les travailleurs non-salariés (TNS)
Pour un travailleur indépendant, un gérant majoritaire de SARL, un professionnel libéral ou un exploitant agricole, le calcul diffère sensiblement. Le plafond annuel correspond à 10% du bénéfice imposable dans la limite de 8 fois le PASS, auquel s’ajoute 15% de la fraction du bénéfice comprise entre 1 et 8 fois le PASS.
La formule complète est donc :
10% du bénéfice imposable (limité à 8 × PASS) + 15% × (bénéfice imposable – PASS) si ce bénéfice est supérieur au PASS et inférieur à 8 × PASS
Cette formule plus avantageuse pour les TNS peut conduire à un plafond maximal de :
10% × (8 × PASS) + 15% × (7 × PASS) = 0,8 × PASS + 1,05 × PASS = 1,85 × PASS
Soit pour 2023 : 1,85 × 43 992 = 81 385,20 euros
Pour les personnes sans revenus professionnels
Pour un conjoint sans revenus professionnels, un enfant majeur rattaché au foyer fiscal ou toute personne sans activité rémunérée, le législateur a prévu un plafond forfaitaire. Celui-ci s’élève à 10% du PASS de l’année précédente.
Pour 2023, ce plafond est de : 10% × 43 992 = 4 399,20 euros
Ce dispositif permet ainsi à chaque membre du foyer, même sans revenus propres, de se constituer une épargne-retraite avec un avantage fiscal.
Cas particuliers et situations mixtes
La complexité du système apparaît notamment dans les situations mixtes. Par exemple, pour un contribuable qui perçoit à la fois des revenus salariés et des revenus non-salariés (cas d’une personne exerçant une activité libérale en complément d’un emploi salarié), le plafond se calcule en additionnant :
- 10% des revenus salariés (limités à 8 × PASS)
- Le plafond applicable aux revenus non-salariés selon la formule vue précédemment
Le tout étant globalement plafonné à la limite maximale applicable aux TNS.
Pour les dirigeants d’entreprise percevant à la fois une rémunération et des dividendes, seule la rémunération entre dans le calcul du plafond, les dividendes étant considérés comme des revenus de capitaux mobiliers.
L’administration fiscale précise ces modalités de calcul dans sa doctrine administrative (BOI-IR-BASE-20-50-40-20), qui fait autorité en matière d’application de ces dispositions complexes.
Gestion et optimisation des disponibles fiscaux PER
Le mécanisme des disponibles fiscaux constitue l’une des spécificités les plus intéressantes du PER sur le plan fiscal. Il offre une flexibilité considérable aux épargnants, mais nécessite une gestion rigoureuse pour en tirer le meilleur parti.
Fonctionnement du report des plafonds non utilisés
Le principe des disponibles fiscaux repose sur un mécanisme de report triennal. Concrètement, lorsqu’un contribuable n’utilise pas intégralement son plafond annuel de déduction, la partie non utilisée n’est pas perdue mais reportée sur les trois années suivantes.
Ce report s’effectue selon une logique de file d’attente (FIFO – First In, First Out). Les disponibles les plus anciens sont utilisés en priorité, avant d’entamer le plafond de l’année en cours. Cette règle est précisée dans le Bulletin Officiel des Finances Publiques (BOFiP) et vise à éviter que des droits à déduction ne se perdent par prescription.
Pour suivre ces disponibles, l’administration fiscale met à disposition des contribuables plusieurs outils :
- La déclaration de revenus mentionne le disponible fiscal dans la rubrique dédiée au PER
- L’avis d’imposition récapitule le montant du disponible reportable
- L’espace particulier sur impots.gouv.fr permet de consulter l’historique des disponibles
Stratégies d’optimisation des disponibles
La gestion optimale des disponibles fiscaux peut s’articuler autour de plusieurs stratégies selon les situations personnelles.
Pour un contribuable anticipant une hausse de sa tranche marginale d’imposition, il peut être judicieux de conserver volontairement ses disponibles pour les utiliser lors des années fiscalement les plus chargées. Par exemple, un cadre qui sait qu’il percevra une prime exceptionnelle l’année suivante pourra réserver son disponible pour cette occasion.
À l’inverse, pour un contribuable proche de la retraite, l’utilisation massive des disponibles accumulés permet de maximiser l’avantage fiscal pendant les dernières années d’activité, généralement les plus rémunératrices.
Une autre approche consiste à pratiquer le lissage fiscal. Cette technique vise à maintenir une pression fiscale constante d’une année sur l’autre, en modulant les versements sur le PER en fonction des variations de revenus. Les disponibles servent alors de variable d’ajustement.
Articulation entre conjoints et optimisation familiale
Au sein d’un couple marié ou pacsé, la mutualisation partielle des plafonds offre des opportunités d’optimisation supplémentaires.
Si l’un des conjoints a épuisé son propre plafond mais souhaite verser davantage sur son PER, il peut utiliser le disponible non employé de son époux ou partenaire, sous réserve que ce dernier y consente. Cette faculté, confirmée par la doctrine administrative, permet une gestion plus souple de l’épargne-retraite au sein du couple.
Dans la pratique, cette mutualisation s’opère en indiquant sur la déclaration de revenus que le versement excédant le plafond individuel s’impute sur le disponible du conjoint. Une mention explicite doit figurer dans la case prévue à cet effet.
Pour les parents souhaitant préparer la retraite de leurs enfants majeurs rattachés au foyer fiscal, une stratégie consiste à utiliser le plafond forfaitaire de ces derniers (10% du PASS) pour effectuer des versements sur un PER ouvert à leur nom. Cette démarche combine préparation de la retraite des enfants et optimisation fiscale immédiate pour le foyer.
La gestion des disponibles fiscaux nécessite une vision à moyen terme et une bonne connaissance de l’évolution prévisible des revenus du foyer. Un conseiller fiscal ou un conseiller en gestion de patrimoine peut aider à établir une stratégie personnalisée tenant compte de tous ces paramètres.
Interactions avec les autres dispositifs d’épargne-retraite et limites du système
Le PER n’est pas un dispositif isolé dans le paysage de l’épargne-retraite française. Ses plafonds de déduction interagissent avec d’autres mécanismes, créant parfois des situations complexes que tout épargnant doit maîtriser pour optimiser sa stratégie globale.
Articulation avec les anciens dispositifs d’épargne-retraite
Depuis la loi PACTE, le PER coexiste avec d’anciens dispositifs d’épargne-retraite qui n’ont pas été supprimés mais dont la commercialisation a cessé. Ces produits comme le PERP (Plan d’Épargne Retraite Populaire), le contrat Madelin pour les indépendants, ou encore le PREFON pour les fonctionnaires, continuent de fonctionner pour les détenteurs existants.
L’aspect crucial à comprendre est que tous ces dispositifs partagent le même plafond global de déduction. Ainsi, un contribuable qui continue d’alimenter un ancien PERP tout en versant sur un nouveau PER verra ses versements cumulés soumis au même plafond annuel. Cette règle est clairement établie par l’article 163 quatervicies du CGI.
Dans la pratique, cela signifie que les épargnants détenant plusieurs produits doivent coordonner leurs versements pour rester dans les limites de leur plafond global. L’administration fiscale additionne tous les versements déductibles, quel que soit le type de produit, pour vérifier le respect du plafond.
Cas particulier des versements employeurs et impact sur les plafonds
Une spécificité du PER d’entreprise concerne les versements effectués par l’employeur. Ces abondements bénéficient d’un traitement fiscal particulier :
- Ils sont exonérés d’impôt sur le revenu pour le salarié (dans certaines limites)
- Ils ne consomment pas le plafond de déduction personnel du salarié
Cette disposition favorable permet aux salariés de cumuler l’avantage de l’abondement employeur avec leurs propres versements déductibles, maximisant ainsi la constitution de leur épargne-retraite.
En revanche, les versements issus de l’intéressement ou de la participation que le salarié choisit de diriger vers son PER d’entreprise, bien qu’exonérés d’impôt sur le revenu, ne génèrent pas de déduction fiscale supplémentaire et n’impactent donc pas le plafond disponible.
Limites et contraintes du système des plafonds
Malgré ses avantages indéniables, le système des plafonds de déduction du PER présente plusieurs limitations qu’il convient d’identifier :
La première limite concerne la complexité du calcul, particulièrement pour les situations professionnelles mixtes ou atypiques. Cette complexité peut conduire à des erreurs d’appréciation du plafond réellement disponible.
Une autre contrainte majeure réside dans la prescription triennale des disponibles non utilisés. Au-delà de trois ans, un disponible non employé est définitivement perdu, ce qui impose une vigilance constante dans le suivi de ces droits à déduction.
Le système présente également une rigidité temporelle : les versements doivent être effectués avant le 31 décembre de l’année fiscale pour être déductibles sur cette même année. Cette contrainte calendaire peut poser problème pour les contribuables connaissant leur situation fiscale définitive tardivement.
Enfin, l’avantage fiscal immédiat doit être mis en balance avec la fiscalité à la sortie. En effet, les sommes déduites à l’entrée seront imposées lors de leur récupération au moment de la retraite (sauf en cas de sortie en capital pour l’acquisition de la résidence principale). Cette imposition différée peut s’avérer moins avantageuse dans certains cas, notamment si le taux marginal d’imposition à la retraite est proche de celui de la période d’activité.
Ces limites ne remettent pas en cause l’intérêt global du dispositif, mais appellent à une réflexion stratégique personnalisée, tenant compte de l’ensemble de la situation patrimoniale et des perspectives d’évolution des revenus jusqu’à la retraite.
Stratégies avancées d’optimisation fiscale par profil d’épargnant
Au-delà des principes généraux, l’optimisation des plafonds de déduction du PER peut faire l’objet de stratégies sophistiquées, adaptées à chaque profil d’épargnant. Ces approches sur mesure permettent de maximiser l’efficacité fiscale tout en répondant aux objectifs patrimoniaux spécifiques.
Pour les hauts revenus et dirigeants d’entreprise
Les contribuables disposant de revenus élevés et soumis aux tranches marginales d’imposition supérieures (41% ou 45%) sont particulièrement concernés par l’optimisation des plafonds PER.
Pour un dirigeant d’entreprise, une stratégie efficace consiste à ajuster sa politique de rémunération en fonction des plafonds disponibles. Par exemple, privilégier une augmentation de salaire plutôt qu’une distribution de dividendes peut accroître la base de calcul du plafond PER, tout en permettant une déduction fiscalement avantageuse.
Une autre approche consiste à mettre en place un PER d’entreprise avec un mécanisme d’abondement employeur généreux. Cette structure permet au dirigeant-salarié de bénéficier d’une double optimisation : versements personnels déductibles et abondement employeur déductible du résultat de l’entreprise.
Pour les foyers fiscaux soumis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), le PER présente l’avantage d’être exclu de l’assiette de cet impôt pendant la phase d’épargne. Une stratégie patrimoniale globale peut donc consister à arbitrer certains actifs immobiliers taxables vers un PER, combinant ainsi avantage à l’entrée (déduction des versements) et exonération d’IFI.
Pour les professions libérales et indépendants
Les travailleurs non-salariés bénéficient de plafonds de déduction particulièrement avantageux qui peuvent atteindre 81 385 euros en 2023. Cette capacité de déduction élevée ouvre la voie à des stratégies spécifiques.
Une approche consiste à lisser tactiquement les résultats de l’activité professionnelle. Par exemple, un professionnel libéral peut concentrer certaines charges déductibles sur les années où il ne prévoit pas de versement important sur son PER, et inversement, maximiser ses versements les années de forte rentabilité.
Pour les TNS ayant une forte variabilité de revenus d’une année sur l’autre, la constitution méthodique de disponibles fiscaux lors des années moins rémunératrices permet de se créer une réserve de déduction mobilisable lors des exercices plus profitables.
Une stratégie avancée pour les indépendants proches de la retraite consiste à optimiser la cession de leur entreprise ou de leur cabinet. En anticipant cette cession, ils peuvent utiliser leurs dernières années d’activité pour maximiser leurs versements déductibles, en mobilisant l’ensemble des disponibles accumulés.
Pour les couples et familles
Au sein d’un couple, la disparité de revenus entre conjoints offre des opportunités d’optimisation particulières.
Lorsqu’un des époux ou partenaires de PACS a épuisé son propre plafond mais dispose encore d’une capacité d’épargne, l’utilisation du plafond non consommé de son conjoint permet d’amplifier l’avantage fiscal global du foyer. Cette technique s’avère particulièrement efficace dans les couples où l’un des membres a une activité non salariée avec un plafond élevé, tandis que l’autre dispose de revenus plus modestes ou est sans activité professionnelle.
Pour les familles avec des enfants majeurs rattachés au foyer fiscal, une stratégie intergénérationnelle consiste à ouvrir des PER au nom de ces enfants et à effectuer des versements utilisant leur plafond forfaitaire (4 399 euros en 2023). Cette approche combine plusieurs avantages :
- Réduction immédiate de l’impôt pour les parents
- Constitution d’une épargne-retraite pour les enfants dès leur début de vie active
- Transmission patrimoniale anticipée et fiscalement optimisée
Cas pratiques et simulations chiffrées
Pour illustrer ces stratégies, considérons quelques cas pratiques :
Cas 1 : Couple de cadres supérieurs
Monsieur gagne 120 000 € annuels, Madame 80 000 €. Leurs plafonds respectifs sont de 12 000 € et 8 000 €. En optimisant leurs versements (Monsieur utilise intégralement son plafond puis celui de Madame à hauteur de 4 000 €), ils peuvent déduire jusqu’à 20 000 € de leur revenu imposable, générant une économie d’impôt d’environ 9 000 € (avec une TMI à 45%).
Cas 2 : Médecin libéral de 55 ans
Avec un bénéfice non commercial de 150 000 €, son plafond annuel s’élève à 31 098 €. En ayant accumulé 45 000 € de disponibles sur les trois années précédentes, il peut effectuer un versement exceptionnel de 76 098 € l’année précédant sa retraite, générant une économie d’impôt de 34 244 € (avec une TMI à 45%).
Cas 3 : Famille avec deux enfants majeurs rattachés
En ouvrant des PER au nom de chaque enfant et en y versant le plafond forfaitaire de 4 399 € par enfant, les parents peuvent déduire 8 798 € supplémentaires de leur revenu imposable, générant une économie d’environ 3 080 € (avec une TMI à 35%).
Ces exemples démontrent l’impact significatif que peut avoir une stratégie d’optimisation bien pensée sur la fiscalité du foyer, tout en constituant une épargne-retraite substantielle.
L’élaboration de ces stratégies avancées nécessite souvent l’accompagnement d’un conseiller en gestion de patrimoine ou d’un expert-comptable capable d’analyser la situation globale et de projeter les effets fiscaux à moyen et long terme.
